On me reproche souvent de définir les connecteurs négativement, voici une nouvelle définition :

Un connecteur est quelqu’un qui a pris conscience d’être connecté à tous les hommes comme à toutes les choses. Il appartient à un tout et cette appartenance lui confère une liberté inégalée, à commencer par celle d’imaginer une démocratie non représentative, une nouvelle façon de travailler, d’étudier, de vivre…

PS1 : J’aurais pu appeler les connecteurs des hommes et des femmes libres.

PS2 : Du hasard… j’en parle pas mal dans le livre. En physique quantique, en tous cas, le hasard est intrinsèque. Il n’est pas causé par notre méconnaissance mais existe réellement. Ne pas croire au hasard, c’est donc avoir une objection à la mécanique quantique (c’est possible). Après on peut faire de la prospective. Par exemple, pour Stephen Wolfram, le hasard n’existe pas puisque tout ce qui existe découle de quelques lignes de programme. Pour ma part, je suis sûr que le hasard existe dans nos vies et qu’il existera toujours quelle que soit la finesse avec laquelle nous comprendrons le monde. Si ce hasard n’existait pas, nous vivrions dans un monde déterminisme, il n’y aurait pas de place pour la liberté (à part d’en placer la source hors du monde).